0 — INTRODUCTION
Il n’y a pas de réelle évolution spirituelle sans l’usage conscient ou inconscient de la symbologie, qui est l’étude et la mise en pratique des symboles et de leurs significations. Les symboles existent sous toutes les latitudes, dans toutes les religions et appartiennent à de multiples catégories. Une contemplation de symboles fait vibrer, en nous, de nouvelles cordes étranges et sympathiques. Leurs formes énigmatiques s’avèrent fascinantes et on ne sait pas pourquoi. Les symboles intriguent, stimulent et semblent parler un langage bien compris par notre Moi intérieur, mais souvent étranger à notre Moi extérieur. La configuration et la forme des symboles ne sont pas accidentelles, mais possèdent une signification cachée et représentent un langage ésotérique, un code secret qu’il nous faut déchiffrer et dont on doit découvrir la signification, telle la citation suivante :
« La rose mystique enlacée autour de la croix est ainsi le symbole de la vie même, avec tous ses secrets. Les pétales enveloppant son cœur sont l’emblème des mystères qui cernent l’humanité de toutes parts. Son cœur est celui de la LUX VERITAS, si difficile à découvrir. La lumière de la vérité ne pénètre pas tout le monde de la même manière… ». FR WITTEMANS
Selon notre propre niveau d’évolution spirituelle, on peut parfois approcher la Lumière éternelle contenue dans le Tout ou Dieu où encore l’Univers Conception selon les diverses sémantiques. On ne la trouve jamais complètement, mais on peut en apercevoir les rayons en étudiant la nature, en observant les phénomènes, en descendant au fond de sa conscience, et surtout en accordant son être au rythme universel. Pour cela, il nous faut nous engager sur le sentier mystique après avoir médité sur les vanités et les souffrances de la vie. Le sentier est très souvent étroit, accidenté et, en apparence, impraticable, n’ayant rien d’un sentier fréquenté et bien connu, pour nous conduire au but. Le vent psychique qui nous entoure est le symbole représentant les puissantes forces cosmiques (dites aussi divines) qui demeurent en chacun de nous et nous donnent l’impulsion nécessaire pour continuer d’avancer, même quand, par ailleurs, les conditions de ce monde et les arguments d’amis ou d’autres personnes, tentent de nous faire revenir sur nos pas. Au plan du christianisme, on peut imaginer dans le symbole du vent, l’Esprit Saint qui descendit sur Jésus et que ce dernier rendit le jour de sa crucifixion, car on le représente toujours sous la forme d’une forte bise. C’est l’Esprit Saint qui doit descendre en nous et y demeurer. Pour être en phase avec cet état, notre développement psychique doit toucher notre conscience psychique aussi bien que notre fonctionnement psychique et se fondre dans la Conscience Universelle qui est la conscience du Tout fonctionnant dans tous les êtres humains ; c’est l’accumulation de toutes les consciences psychiques les plus hautement développées sur le plan terrestre, et celles qui résident temporairement sur le plan psychique dans l’attente de la réincarnation. Ceux qui sont en harmonie avec la Conscience Universelle échangent des connaissances psychiques et vibrent à un niveau élevé. Mais avant d’en arriver à cette phase, il nous faut passer toutes les étapes du symbolisme.
1 —SYMBOLISME et SYMBOLES
« Les symboles sont à l'esprit ce que les outils sont à la main ».
Dion Fortuné
1-1 — DÉFINITION GÉNÉRALE DU SYMBOLISME
Le symbolisme définit, en général, une école théologique, exégétique, philosophique ou esthétique, d’après laquelle les textes religieux et les œuvres d’art n’auraient pas de signification littérale ou objective et ne seraient que des expressions symboliques et subjectives du sentiment et de la pensée. Le terme est employé également pour désigner la capacité d’une image ou d’une réalité à servir de symbole, par exemple le symbolisme de la lune ; il se distingue de la symbolique déjà mentionnée, en ce qu’elle-ci comprend l’ensemble des relations et des interprétations symboliques suggérées en fait par la lune comme fondement possible de symboles. De même, si l’on parle de symbolisme hindou, chrétien ou musulman, ce sera pour désigner moins l’ensemble des symboles inspirés par ces religions que la conception générale qu’elles se font du symbole et de son usage. Ces précisions de vocabulaire pourraient être encore nuancées. Elles suffisent toutefois à nous faire pressentir l’originalité du symbole et son incomparable richesse psychologique au travers des diverses symboliques : du mythe, de l’initiation, du temple, géométrique et du « Mandala », etc. À l’origine, en sanscrit, Mandala signifie cercle et au plan symbolique, il est un moyen de connaissance et de réalisation de soi, mobilisant toutes les facultés tant intellectuelles que corporelles et spirituelles. Le but poursuivi par la pratique du Mandala est de faire connaître les relations apparentes et occultes entre les forces qui animent l’être humain, d’apprendre à maîtriser ces forces, de permettre à l’homme de se réunifier et de se réintégrer dans un univers où il puisse trouver son équilibre.
1-2 — DÉFINITION GÉNÉRALE DU SYMBOLE
Symbole (du grec sumbolon signe), désignait à l’origine un objet, généralement une tessère, partagé en deux et servant de signe de reconnaissance aux membres d’une même communauté. Lorsqu’ils se réunissaient, ils faisaient symbole, ils reformaient l’unité un moment séparée. Le symbole ne doit être pas confondu ni avec l’emblème, figure conventionnelle représentant une idée ou attribuée à une personne physique ou morale, ni avec l’allégorie qui exprime une idée abstraite à l’aide d’une image concrète.
Un symbole est un ensemble de lignes ou d’angles constituant un emblème ou une inscription, fait avec l’intention d’exprimer uniformément une idée. Il est évident qu’un symbole ne peut pas rester du domaine exclusif de quelqu’un en particulier. Un symbole qui n’a de signification que pour un seul individu ne suggérerait rien à un autre.
Pour être efficace et avoir un but utile, un symbole doit suggérer aux autres quelque chose qui a été éprouvé ou perçu. Il est généralement admis que la forme la plus primitive des symboles a été la pictographie, c’est-à-dire, littéralement, l’écriture par le dessin. Ce genre de symboles était connu, il y a 50.000 ans, à l’âge paléolithique. Mais les pictographies ne sont pas des symboles sûrs.
Nous ne pouvons pas nous y fier parce qu’ils ne sont pas assez spécifiques. Par exemple, les premiers hiéroglyphes égyptiens, qui étaient une forme d’écriture par dessin, avaient un caractère qui, lorsqu’ils étaient tracés, pouvaient signifier quelquefois « miche de pain », quelquefois « nourriture » et dans d’autres cas « pain ». Si les symboles doivent avoir une valeur précise nous permettant de les employer à notre profit dans la vie quotidienne, ils doivent avoir une forme fixe et définitive. Ils doivent avoir le même sens pour tout le monde et à tout moment. Nous devons, par conséquent, étudier leur nature psychologique.
Nous trouvons deux types généraux de symboles. Nous appellerons « symboles naturels » ceux du premier type, « symboles artificiels », ceux du second. Les symboles naturels témoignent de choses existant dans la nature. Ils ne sont pas précisément dans la conscience seulement, comme une conception ou une idée. Ils ont une relation réelle avec une autre chose, dans la nature, en dehors de l’homme. Par exemple, on peut dire que la fumée est le symbole du feu parce qu’il existe toujours quand un feu brûle ou vient de brûler. L’association constante des deux a fait de l’un le symbole de l’autre. De même, on peut dire que les nuages sont un signe d’orage, car ils sont si souvent associés aux orages que la pensée les accepte immédiatement comme symbole de ce genre de temps.
Les symboles naturels ont toutefois certains inconvénients. Ils sont fortement limités. Ils n’existent que dans les conditions qui les produisent. Ainsi la fumée ne peut être un symbole naturel que lorsqu’il y a les conditions physiques qui la produisent. En conséquence, pour ce qui est des symboles naturels, l’homme est obligé d’attendre que les circonstances les ramènent, avant de pouvoir retirer quelque connaissance ou idée de leur apparition.
L’autre type de symboles est, comme nous l’avons dit, artificiel. C’est celui que l’homme a créé par accord social. Quelques personnes, ou une nation même, créent des signes et, à la suite d’un accord, leur donnent un certain sens. Ces symboles artificiels ont une signification bien définie pour les personnes qui les ont établis et les reconnaissent. Par contre, ils peuvent ne rien signifier ou avoir un sens complètement différent pour un autre groupe.
Bien que les symboles artificiels aient une signification limitée à ceux qui se sont mis d’accord sur leur sens, ils sont beaucoup plus autonomes que les symboles naturels. Les symboles artificiels peuvent être utilisés sous forme de mots parlés ou écrits, au gré de l’homme. Il n’y a pas de restriction en dehors de l’effort pour les exprimer sous l’une ou l’autre forme. Il est donc évident que les symboles artificiels nous sont plus utiles que les symboles naturels. Par exemple, en raison de la superstition et de l’ignorance du Moyen Âge concernant les phénomènes astronomiques, les comètes étaient habituellement considérées comme maléfiques, et elles provoquaient une peur et une anxiété très grandes. Mais, avant de devenir un symbole de peur, la comète devait d’abord apparaître dans le ciel et être signalée. C’est pourquoi elle était peu utilisable comme symbole pour désigner le mal ou la peur.
L’idée de personnaliser le mal comme une créature satanique, l’opposé de Dieu, s’est développée sous forme d’un être d’apparence humaine mais avec des cornes et une queue et a été appelé « Diable » ou « Satan ». Aussi ridicule que cette idée nous paraisse, ce signe ou symbole créé artificiellement par l’homme étaient beaucoup plus précieux pour représenter l’idée du mal qu’une comète dont l’apparition était problématique. L’homme pouvait dessiner ce symbole du démon partout où il en avait envie.
Un symbole comporte une forme et un sens qui sont ses deux polarités ou opposés. La forme est le côté négatif essentiellement matériel. Le sens est le côté positif avant tout subconscient et psychique. Par exemple, le mot écrit est un symbole. L’aspect positif du mot est l’idée, la pensée première qu’il a pour objet de communiquer. La forme est l’aspect matériel et négatif, le véhicule destiné à transmettre ou à communiquer l’idée. La forme ou le dessin de la croix est la phase objective de ce symbole. Le sens est composé des idées et des émotions qui lui sont attribuées, autrement dit, que la forme est supposée représenter et évoquer en nous quand nous la voyons.
Les symboles sont présents dans le langage, les gestes, les rêves. Ils constituent un mode d'expression millénaire. Ils sont en nous comme un héritage d'ancêtres lointains. Ils font partie de notre vie psychique. Ils sont une part de notre être.
• Le symbole est une calligraphie chargée de profondes connaissances et de vibrations extrêmement subtiles. Chaque symbole donne toute son efficacité quand l’élève est initié.
• Le symbole est le reflet d’une connaissance ancestrale et de vibrations extrêmement subtiles. Il est utilisé pour guérir et comme moyen d’élévation spirituelle depuis la nuit des temps.
• Le symbole est la meilleure expression possible d’un contenu inconscient seulement pressenti, mais non encore reconnu.
• Le symbole est porteur du mystère de l’Unité qu’il éclaire sous un certain aspect et c’est du rassemblement de ces parties éparses que naît la lumière.
• Le symbole exprime, de façon sensible, tout concept potentiellement intelligible. Les symboles sont : des moyens de déchiffrement, des moyens de connaissance, des moyens de communication.
• Le symbole est le médiateur du monde psychique ; il est porteur de messages de l'inconscient au conscient. Il révèle en voilant, il voile en révélant.
• Le symbole nourrit notre sensibilité, éveillant ce qui, en nous, est de nature lumineuse et impérissable. Le travail sur les symboles transforme ceux qui l’accomplissent ; il élargit le cœur et façonne des êtres vigilants qui traquent le secret dans les formes les plus humbles de la vie.
• Le symbole « possède un caractère polysémique », c'est-à-dire susceptible d'interprétation double et même multiple.
• Le symbole correspond à un mode de conception total, global, et non analytique.
• Le symbole est « un lien entre ce qui ne signifie rien pour nous et ce qui peut signifier quelque chose ».
• Le symbole rend préhensible l’esprit caché dans la matière.
• Le symbole est un outil utilisé pour concrétiser le principe vital. Chacun d’eux forme une sorte de matrice exprimant un concept dont le sens est modulable presque à l’infini, comme une note de musique.
Pour compléter ce chapitre, il ne nous faut pas oublier le symbole psychique considéré comme une intuition du mystique réalisé. En général, les intuitions de beaucoup de mystiques se présentent à l’esprit conscient sous forme symbolique. Si l’on fait l’expérience psychique d’odeurs telles que celle de l’encens ou du parfum des fleurs, c’est un symbole de l’accord avec l’harmonie cosmique ou universelle. Il en est de même pour le « contact apaisant » ou le feu intérieur, ce sont des symboles psychiques d’une intuition mystique. La psychologie moderne se réfère aussi aux symboles psychiques. Elle les appelle ainsi parce qu’ils remontent du subconscient. Elle dit que nous expérimentons principalement ces symboles psychiques dans les images des rêves. Ils constituent la réflexion et l’essence de notre psyché et se forment au plus profond de notre subconscient et représentent les forces et les impulsions cosmiques qui existent chez tous les hommes et qui sont les motivations de l’humanité depuis qu’elle a commencé d’évoluer. Souvenons-nous que la pensée pure n’existe pas seule. Nous ne pouvons avoir aucune idée sans qu’une image mentale lui soit associée, par exemple l’image est le symbole de la pensée, du moins pour nous.
1.2.3. POUR ILLUSTRATION CINQ SYMBOLES CHOISIS PARMI DES CENTAINES
Nombre 7 — Ce nombre fut considéré, dans diverses régions du globe, comme le symbole des lois harmoniques de la nature et généralement utilisé comme un nombre sacré. C’est pour cette raison que les anciens utilisaient 7 lumières dans leurs lieux de réunions et dans leurs convocations sacrées, notamment dans les synagogues juives, les églises catholiques et quelques temples protestants. Par ailleurs on trouve ce nombre dans divers écrits religieux : la tour de Babel et ses 7 étages, la ville de Thèbes et ses 7 portes, la flute de Pan et ses 7 tuyaux, la lyre d’Apollon et ses 7 cordes, le fameux Livre des destins et ses 7 sections, etc. Il y a aussi les 7 autels du Mithraïsme, les 7 archanges des chaldéens et des juifs, les 7 sacrements de l’Église chrétienne, les 7 enceintes et les 7 voyelles de la Grande Loge Blanche, Les 7 églises de l’Apocalypse (7 est la clef de l’Évangile de Jean), le chandelier à 7 branches du Temple de Jérusalem, dans tout organisme humain il y a un changement tous les 7 ans, l’initié franchit les 7 portes initiatiques, les 7 vertus cardinales ou 7 Sceaux, etc., etc. On pourrait en citer sur des dizaines de pages. Le 7 symbolise l’achèvement du monde et la plénitude des temps.
Il faut ajouter que le nombre 7 porte également la symbolique des nombres 3 et 4 où la représentation du triangle sur le carré, expression de la pyramide sur une base. On peut en déduire que la Grande Pyramide symbolisait elle-même le nombre 7. Le carré qui symbolisait le nombre 4, représentait le fondement de la terre. Étant donné que 4 est d’une unité plus grande que 3, il signifiait que quelque chose avait été complété jusqu’au troisième point et qu’ensuite quelque chose avait été entrepris pour un nouveau stade de construction amenant le travail au quatrième point qui ne serait pas achevé avant que le point suivant de perfection ne soit atteint. Le triangle ou le nombre 3 désigne une construction complète, une manifestation parfaite. Ainsi quatre est une fondation édifiée pour pouvoir soutenir quelque chose d’autre. Le triangle posé sur le carré signifiait que l’œuvre était achevée et représentait une manifestation parfaite dont le symbole était le nombre 7. Dans le même ordre d’idée et si l’on en croit le Talmud, les Hébreux voyaient aussi dans le nombre 7 le symbole de la totalité humaine, mâle et femelle à la fois ; ceci par addition de 4 et de 3 : en effet Adam, dans les heures de sa première journée reçoit l’âme qui lui donne complètement existence à l’heure 4, c’est à l’heure 7 qu’il reçoit sa compagne, c’est-à-dire qu’il se dédouble en Adam et Ève. L’Islam n’est pas en reste avec 7 comme le symbole de la perfection : 7 cieux, 7 terres, 7 mers, 7 divisions de l’Enfer, 7 portes, 7 versets de la Fatiha (sourate ouvrant le Coran), etc. Dans les contes et légendes, ce nombre exprimerait les 7 états de la matière, et enfin les 7 degrés de la conscience et les 7 étapes de l’évolution :
2) Conscience de l’émotion : les pulsions se compliquent de sentiment et d’imagination.
3) Conscience de l’intelligence : le sujet classe, ordonne, raisonne.
4) Conscience de l’intuition : les relations avec l’inconscient se perçoivent.
5) Conscience de la spiritualité : détachement de la vie matérielle.
6) Conscience de la volonté : qui fait passer le savoir dans l’action.
7) Conscience de la vie : qui dirige toute activité vers la vie éternelle et le salut.
Obéissant à l'intelligence, l'initié dans ses rapports avec sa propre personnalité et dans ses relations avec les mondes inférieurs, est un souverain. Le désir animal est soumis et traîne son char ce qui signifie l'asservissement de la matière, l'intelligence contribue à maintenir le char et protéger ses roues. L'initié n'est pas un monarque selon la matière. Ce qui gouverne, c'est d'abord sa propre individualité ; il est maître de lui-même.
Nombre 5 ou quinaire — le cinq ou Pentagramme est le chiffre de l'homme. C’est en effet la figure stylisée de l'homme lui-même : la tête en haut vers le ciel, les deux bras étendus de côté et les deux jambes légèrement écartées figurent exactement les pointes du pentagramme.
Cette étoile à cinq branches doit toujours être employée la tête en haut, car l'homme doit puiser ses pensées dans les plans supérieurs et non en sens contraire qui représenterait le plan matériel.
Pythagore avait choisi le pentagramme comme emblème de son enseignement initiatique car il développait ses disciples d'après leur propre rythme individuel.
C'est le nombre de l'esprit dominant la matière. C'est aussi le nombre de la foi et de la main humaine. Il correspond aux cinq sens, seuls moyens que nous ayons de connaître le monde extérieur. Nuptial (3+2), quintessence, éther, cœur, enseignement ésotérique.
Nombre 3 ou trinité, ternaire — Le nombre trois est symboliquement représenté par le triangle ou loi de perfection. Un seul est toujours le commencement de quelque chose. Deux est sa moitié opposée. Un n'est jamais complet ; il est nécessaire que Un s'unisse à Deux pour faire Trois ou la perfection.
On peut recenser trois plans de conscience :
2) La conscience spirituelle qui est la conscience divine unie à la conscience terrestre dans notre corps. Elle retourne au plan spirituel à la transition (ou décès).
3) La Conscience Cosmique, qui n’étant jamais séparée du plan cosmique, manifeste la sagesse de la conscience de Dieu dans le corps humain. À la transition, la Conscience Cosmique retourne au plan cosmique.
En philosophie mystique existent trois principes de base :
2) Le mal est illusoire et vient de ce qu'on considère une partie de l'univers subsistant indépendamment de tout le reste.
3) Le temps est irréel ; la réalité est éternelle.
Comme je le détaille dans mon article sur ce site « Dodécade et Sophia = Kabbale et Cabale » le nombre trois est à la base et à tous les niveaux de la Création. 1. La Trinité divine (Le Grand Architecte, le Père, etc. — 2. Âme Universelle, le Fils etc. — 3. Noùs, le Saint-Esprit). La Trinité humaine (Plan spirituel, plan psychique, plan matériel ou objectif).
Rose (fleur) — Le symbolisme de la rose est d’une très haute signification. La rose symbolise le développement de l’âme, le Christ spirituel qui s’élève pour rejoindre son Père, la Vierge Sophia, et le Mariage Chimique. Symbole des mystères secrets et de l’épanouissement mystique de l'âme, elle représente le sentier mystique. Elle est d’autre part, le symbole ésotérique de l’âme ou conscience, ou ego de l’homme. Le fait que la rose provienne de quelque chose d’invisible dans la tige de la plante, qu’elle se forme en bouton, puis ouvre ses pétales pour devenir fleur, qu’elle doive pousser, s’épanouir dans la plénitude de sa beauté, de sa richesse, de son parfum et de sa couleur merveilleuse, puis qu’elle se fane, perde sa forme et finalement passe, laissant la graine se reproduire, est typique de l’expérience de l’âme-personnalité. Cette dernière entre dans le corps physique, se développe, évolue et finalement passe en transition pour renaître à nouveau. Ajouter la rose à la croix rend le mystère de son symbolisme sublime. Cette association représente la voie, le moyen permettant à l'homme d'arriver à relier correctement tous ces éléments dans sa compréhension. Elle symbolise la lumière de la sagesse et la splendeur de la vérité.
Mandala — « De l’irréel conduis-moi au réel, des ténèbres conduis-moi à la lumière » Brhadûr Upanishads I, III, 28).
Selon Raoul Bertheaux (La Voie symbolique) : « À l’origine, en sanscrit, le mot mandala signifie cercle. Sa signification a évolué. Aujourd’hui on désigne sous le nom de mandala, des associations de figures géométriques ayant un centre commun, l’association essentielle étant celle du carré et du cercle. Sous l’influence de l’hindouisme et du bouddhisme, les mandala ont pris, aux Indes, les formes les plus variées, depuis les plus simples, comme celles des yantra hindous jusqu’aux plus complexes comme celle du tantrisme. Toutefois le terme mandala n’est pas exclusivement réservé aux tracés de figures géométriques. On peut créer un mandala en disposant quatre objets en carré autour d’un point central. Le terme mandala est lié à toute disposition comprenant une figure quadrangulaire associée à une figure circulaire par un centre commun. À ces images correspondent les concepts de multiplicité et d’unité, ainsi que leurs relations réciproques. Au plan symbolique, le mandala est devenu un moyen de connaissance et de réalisation de soi, mobilisant toutes les facultés, tant intellectuelles que corporelles et spirituelles. Le but poursuivi par la pratique du mandala est de faire connaître les relations apparentes et occultes entre les forces qui animent l’être humain, d’apprendre à maîtriser ces forces, de permettre à l’homme de se réunifier et de se réintégrer dans un univers où il puisse trouver son équilibre. La pratique du mandala relève d’une expérience millénaire, qui atteint les profondeurs de la psyché par des mondes de connaissance plus intuitifs qu’intellectuels ».
2 — SPIRITUALITÉ
« La spiritualité est, en son essence, un éveil à la réalité intérieure de notre être, à un esprit, un soi, une âme, qui est autre que notre esprit, notre vie et notre corps, une aspiration intérieure à connaître, à sentir, à être cela, à entrer en contact avec la plus grande Réalité d’au-delà imprégnant l’univers qui habite aussi notre être, pour être en communion avec Elle, en union avec Elle, et arriver à un tournant, à une conversion, à une transformation de tout notre être comme un effet de cette aspiration, de ce contact, de cette union, à une croissance ou un éveil en un nouveau devenir ou nouvel être, en un nouveau soi, en une nouvelle nature ». SRI AUROBINDO (1872-1950).
2-1 —LA RELIGION
Avant d’essayer de développer les concepts de la spiritualité propre, il est indispensable de tenter de dépeindre un autre aspect de la spiritualité qu’est la religion en général, en disant que c’est un système de croyance et de comportement par lequel l’individu souhaite mener une vie qui, imagine-t-il, le mette en contact avec l’idée qu’il se fait de Dieu. Il peut ambitionner cette voie pour préserver certaines valeurs de sa vie, comme la longévité et le succès, ou pour se convaincre de l’immortalité. Le véritable esprit religieux et la spiritualité sont synonymes. La personne religieuse, quant à elle, ressent un type particulier de sentiments, de sensations qui sont très différents de ceux se rattachant aux sens périphériques et aux appétits. Ces sensations paraissent être entièrement engendrées à l’intérieur de son être. Elles peuvent se définir par une humilité en présence des grandes manifestations des phénomènes naturels, par un rarissime élargissement de ses sentiments personnels, jusqu’à inclure le bien-être des autres ou par la compassion ; de même que par un mélange de crainte et de respect pour ce que son être conçoit comme la puissance suprême qui dirige ou contrôle les évènements de sa vie. Ces derniers sont également le propre de la personne motivée par la spiritualité.
La religion comme système de croyances, de rites et de pratiques est la voie externe par lequel l’homme s’efforce de répondre aux impulsions fondamentales qui conditionnent sa spiritualité. C’est la réalisation d’une impulsion qui n’est pas satisfaite avant d’avoir trouvé un canal pour libérer son énergie. Par contre, il est fréquent que l’homme transfère son esprit en une religion d’us et coutumes où il adhère seulement de façon objective. Sa personnalité se limite alors à la participation à des rituels et à des cérémonies qui n’éveillent aucune réaction subjective ou objective. Dans l’intellectualisation de la religion, le dogme et la doctrine sont, au mieux, des aspects secondaires car, par eux-mêmes, ils ne peuvent créer l’esprit religieux quand il sommeille. Par conséquent, la première motivation de la religion doit être subjective et non objective. Les dogmes et les doctrines ne sont que des représentations dans lesquelles l’homme peut arriver à incarner ses sentiments et ses émotions. L’image, les déclarations ou les credo religieux doivent avoir une étroite relation avec les sentiments de l’individu, sinon, celui-ci n’éprouve aucune dévotion à leur égard. Ils sont étrangers à son être, à son Soi. À contrario, l’individu à comportement irréligieux est celui dont l’esprit religieux est soit refoulé, soit supprimé. Il peut être considéré comme anormal par la majorité. Toutefois, un être peut être religieux intérieurement tout en n’étant reconnu comme tel par les autres, car son comportement habituel ne laisse transpirer aucunes aspirations religieuses. Malgré les apparences, cette personne peut très bien être mû par l’impulsion spirituelle d’un désir de s’unir à une forme transcendante et vouloir analyser les valeurs morales de la société et en tirer les leçons afin de se conformer réellement à une ligne de conduite sur les plans moraux, religieux et spirituels.
En ce qui concerne, les trois prochaines décennies et à cause de notre passage dans l’ère du Verseau, religions et théologies formelles seront contraintes de passer par une énorme transition de leurs dogmes et de leurs pratiques, si elles veulent survivre. Elles auront à révolutionner beaucoup de concepts traditionnels du Divin et de leur rapport avec le Cosmos et l’homme. La science substituera différents faits nouveaux à beaucoup de ce qui était jadis accepté par la seule foi. L’esprit religieux inné de l’homme aura besoin d’une construction nouvelle.
Pendant cette ère (celle dit du Verseau), beaucoup de personnes deviendront, non pas irréligieuses, mais individualistes religieuses. Finalement, des voies et expressions nouvelles de conscience se manifesteront. Elles deviendront des religions avancées, compatibles avec l’expérience objective et subjective. Ces religions avancées attireront les individualistes religieux éclairés qui entreront alors dans leurs rangs constitués.
2-2 — BASES ET CORPS DE LA SPIRITUALITÉ
Les dictionnaires définissent le mot spiritualité comme un terme de métaphysique de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité. Une analyse, plus approfondie, nous amène à constater qu’il existe apparemment deux aspects à la spiritualité en ce qui concerne son influence sur l’individu. En premier lieu, c’est la conception que l’être est imprégné d’une essence ou substance de qualité dite divine qui, comme esprit ou âme, possède un ordre supérieur de jugement ou de direction. Sa vertu est la perfection et se mettre à sa disposition qui, selon les mystiques, ne peut que créer la béatitude et un bonheur extrêmement élevé. L’expression de cette substance spirituelle est ressentie comme les commandements ou les impératifs d’un être intérieur, d’un état moral. Il nous avertit, par notre conscience intérieure, quand nos actes ou nos pensées sont en conflit avec lui. Le mot « conscience », naturellement, décrit en fait très bien la fonction de ce que l’on conçoit comme l’être spirituel. Ainsi, celui dont la vie se conforme au désir de son « Soi » vivrait donc de façon spirituelle. Toutefois, il nous faut constater que la spiritualité n’est pas totalement subjective. Les impératifs ou les impulsions de la conscience doivent se traduire en termes objectifs, en langage adapté au niveau de l’individu. De plus, ils doivent, comme actes de commission ou d’omission, être reliés au monde des choses et des évènements. Dit d’une autre façon, la voie spirituelle doit être formulée objectivement en conduite et en pensées qui les représenteront. N’est pas spirituel celui qui ne manifeste pas objectivement une vie spirituelle ou ce que l’on considère comme tel. Le second aspect de la spiritualité consiste en un code moral qui prescrit des croyances particulières se traduisant par l’observation d’une conduite donnée. Le Code ou la Loi, tire son origine d’une Tradition sacrée propre à chaque religion reconnue. C’est le Décalogue pour les Juifs, les Évangiles pour les Chrétiens, le Coran pour les Musulmans, etc. Mais celui qui adhère uniquement à un code moral ou à une spiritualité sous une forme objective, tels des règlements et des règles, ne peut pas être profondément spirituel, car il reste dominé par sa conscience objective/subjective, donc par les schémas sociétaux et religieux qui lui ont été inculqués. Eu égard que nous sommes tous différents (l’analyse de nos chromosomes le prouve) il ne peut y avoir aucune correspondance entre notre conformisme objectif et nos tendances subjectives. Cependant, sous le conditionnement éducatif, nous pouvons adhérer à une conscience publique (c’est-à-dire au code moral accepté et approuvé par la société) tout en manquant peut-être personnellement de spiritualité. L’impulsion intérieure à un idéal moral et spirituel transcendant peut nous faire défaut. En général, si on nous accorde la libre expression de notre volonté, sans crainte de châtiment, d’ostracisme et autres, notre comportement individuel peut devenir tout a fait le contraire des normes de morales séantes.
Comment relions-nous au macrocosme l’émotion transcendante que l’homme a de la spiritualité, c’est-à-dire à l’Énergie Cosmique Universelle (Dieu) ? En fait, qu’entendons-nous par spiritualité ? Avons-nous besoin de nous faire une image séparée du Tout (Dieu et autres noms), en tant qu’entité, pour faire l’expérience du Divin ? Il est certain que l’homme ne peut pas connaître la nature totale ou absolue du Tout, de l’Un, etc.
De façon générale, la spiritualité n’est pas limitée à une démarche conceptuelle ou dogmatique, mais se vit, chez le mystique actif, comme une recherche d’intériorité, de connaissance de soi, de transcendance, de sagesse, ou de dépassement des limitations de la conscience objective/subjective pour entrer en osmose avec sa conscience spirituelle et l’être divin qu’il a en lui et au delà avec la Conscience Universelle. On peut déjà dire que la spiritualité, dans la plus large conception du mot, consiste en un haut état d’esprit et de comportement attribuée à une impulsion dite, dans le vocabulaire usuel, divine ou sainte ou encore de transcendance de son Soi. Il existe apparemment deux aspects de la spiritualité, pour ce qui concerne son influence sur l’individu. En premier, c’est la conception que l’être est imprégné d’une essence ou substance de qualité divine qui, comme esprit ou âme, possède un ordre supérieur de jugement ou de direction. Sa qualité est la perfection et lui obéir, suppose-t-on, ne peut qu’engendrer la béatitude et un bonheur extrêmement élevé. L’expression de cette substance spirituelle est perçue comme commandements ou les impératifs d’un être intérieur, d’un état moral. Il nous avertit, par notre conscience intérieure, quand nos actes ou nos pensées sont en conflit avec lui. Le mot conscience, naturellement décrit en fait très bien la fonction de ce que l’on conçoit comme l’être spirituel. Par conséquent, celui dont la vie se conforme au désir de son « Soi » ou être le plus élevé vivrait de façon spirituelle, selon ce premier aspect du terme. Cependant la spiritualité n’est pas entièrement subjective. Les impératifs ou les impulsions de la conscience doivent se traduire en termes objectifs, en langage compréhensible, pour l’individu. De plus, ils doivent, comme actes de commission ou d’omission, être reliés au monde des choses et des événements. En d’autres termes, le commandement spirituel doit être formulé objectivement, en conduite et en pensées qui le représenteront. N’est pas spirituel celui qui ne se manifeste pas objectivement une vie spirituelle ou ce que l’on considère comme tel.
En méditant et en vivant, par exemple, un symbole donné, le mystique sur le sentier en assume le sens. Il devient partie de sa conscience et de son expérience, au point qu’il est le sens, par assomption (élévation) de ce sens qui est projeté de nouveau vers la forme. Quand nous entrons dans un lieu sacré, par exemple une cathédrale comme Chartres, nous projetons le sens du sacré sur elle, mais nous recevons en retour ce sentiment du lieu même. Par conséquent, il s’établit une interaction constante. C’est pourquoi le symbole, tel un mantra comme objectif, est maintenu vivant dans la conscience. Le mantra, dans l’hindouisme et le bouddhisme, est une syllabe ou phrase sacrée dotée d’un pouvoir spirituel et expérimenté. Pendant ce processus de nouveaux aspects du sens surgissent et sont rendus conscients et constituent une partie fondamentale du développement mystique. Quant le mantra est utilisé, la forme vibratoire et le sens sont associés dans la conscience, le sens étant projeté dans la forme. Dans la méditation, le sens ou la signification est assumé et il affecte la compréhension rendant ainsi le mantra plus efficace. Mais la forme et le sens, l’effet vibratoire et la signification symbolique, ne sont qu’une unité composée d’éléments inséparables et qui s’influence l’un et l’autre. Quand un mantra ou tout autre symbole dégénère, il perd quelque peu le processus de projection et d’assomption. C’est pourquoi un mantra peut être conservé vivant et efficace par la méditation et un usage correct.
L’évolution spirituelle se fait en général et principalement dans le cadre de la mise en place d’un pont, le mysticisme, par lequel le physique et le psychique seront reliés. L’expérience mystique est en fait le seul pont de connaissance qui permette de franchir l’abîme de l’inconnu entre le matériel, l’immatériel et le psychique. L’expérience est une fonction ou un attribut de l’être humain, aussi certainement que sont les facultés sensorielles par lesquelles l’être humain perçoit le monde physique. Elle est également, dans son acceptation la plus étendue, un processus sensoriel qui permet à l’homme de ressentir psychiquement un domaine que les sens physiques ne peuvent atteindre. L’expérience mystique sert de base à la connaissance intuitive afin d’ouvrir et d’éveiller l’âme à percevoir au-delà des sens physiques. Par un tel éveil, il devient possible d’explorer la signification du monde physique et, au delà, celle du Tout (Dieu, Univers Conception, etc.). Ce qui vient d’être dit est confirmé par l’exemple que donnent les mystiques des siècles précédents qui avaient l’aptitude à construire un pont reliant l’être humain à une chose spirituelle, donc largement au-delà des sens physiques et de l’intellectualité. En fonction de leurs exemples on peut conclure que l’expérience mystique sert également de pont en donnant une signification à l’origine de l’âme, sa nature et sa relation avec l’Univers/Conception. En fait, elle apporte à la conscience objective de l’homme la prise de conscience que son âme est un partenaire à part égale de sa propre existence physique, que son origine réside dans le Tout et que sa nature est celle de l’Absolu. L’âme établit le contact avec le monde psychique dans lequel nos sens physiques ne peuvent pénétrer. Il s’agit alors d’une expérience dite d’Illumination. Ceux qui ont réalisé un état d’illumination permanente sont des maîtres. La lumière de l’illumination est toujours avec eux. Il n’y a, chez eux, aucun sentiment du Soi au sens que nous l’entendons généralement. L’ego ou le moi intérieur ne vit plus en étant strictement confiné à son être physique mais il est totalement conscient d’être au centre d’une activité universelle. Ces êtres sont dits avoir quitté les domaines du péché et du mal. Par définition le mal est quelque chose qui est en inharmonie avec les principes cosmiques, et le péché est quelque chose qui en inharmonie avec les principes de l’homme. En règle générale, nous devons nous préoccuper du mal et non du péché, car ces deux mots ne sont pas synonymes.
3 — CONCLUSION
En fonction de mon niveau actuel de conscience et des outils sémantiques dont je dispose j’ai essayé de décrire les principales étapes vers la spiritualité, mais cela ne reste encore qu’une ébauche intellectuelle de ma part. Chaque être, en fonction de son degré d’évolution spirituelle, doit emprunter son sentier, car la révélation est toujours personnelle. Je terminerai donc par deux axiomes hermétiques du Kybalion :
« Posséder le Savoir, si on ne le manifeste pas et si on ne l’exprime pas dans ses Actes est comme la thésaurisation d’un précieux métal, une chose vaine et folle. Le Savoir comme la Santé est destiné à Servir. La Loi de l’Utilisation est Universelle, celui qui la viole souffre parce qu’il s’oppose aux forces naturelles ».
« Derrière l’Univers du Temps, et de l’Espace se cache toujours la Réalité substantielle, a la Vérité Fondamentale ».
Ce travail n'aurait pu exister sans faire appel aux références suivantes :
• Dictionnaire des symboles — Jean Chevalier et Alain Gheerbrant — Robert Laffont
• La Voie Symbolique — Raoul Berteaux — Edimat
• La Symbolique Maçonnique — Jules Boucher — Dervy
• Les Symboles Maçonniques — Patrick Négrier — Éditions Télètes
Philippe Lassire
VOS COMMENTAIRES
J’habite les environs de Bergen et je suis une passionnée de votre site qui correspond si bien à mes connaissances et à mon état d’esprit. J’ai lu tous vos articles et ils m’ont permis de mieux approfondir mes propres connaissances spirituelles. Je serais ravie de faire physiquement votre connaissance, à l’occasion d’un voyage que je désire entreprendre en France.
Encore toutes mes félicitations au maître à penser que vous êtes.
Avec toutes mes amitiés.
Sigrid
Merci de votre très gentil message et je suis heureux que vous fassiez partie des personnes qui s’intéressent à ces types de réflexion. Si vous avez réussi à approfondir, grâce à mon écrit, quelque peu vos connaissances spirituelles, j’en suis ravi, et je le serais également quand je ferais votre connaissance lors du voyage que vous envisagez.
Avec toutes mes amitiés.
Philippe.
Encore un remarquable travail sur tous les plans. Puisque tu as cité le nombre 3 je me permets d’y insérer cette pensée de Roberto Juarroz sur le triangle de Pythagore :
« L’infini lui aussi a un endroit et un envers. Les dieux sont toujours à l’endroit, bien qu’ils se souviennent parfois de l’autre côté. L’homme est toujours à l’envers et ne peut se souvenir d’ailleurs. Mais l’infini lui aussi peut tournoyer dans l’air comme une monnaie dont on ne sait qui la lance avec ses miroitements sarcastiques. Ainsi parfois s’échangent les rôles, mais non sans doute la mémoire. L’homme est l’envers de l’infini, bien que le hasard le place un instant de l’autre côté. ».
Avec toute ma très grande affection et porte bien pour continuer cette merveilleuse œuvre que tu accomplis.
Merci de ton message, toujours aussi pertinent et recherché. Ce qui m’incite à élargir l’analyse du symbolisme du triangle, où l’une des plus importantes lois cosmiques. En décomposant les trois parties on a UN, seul, qui représente un commencement, une partie, un début, quelque chose qui a besoin de son opposé pour pouvoir se manifester. Nous pouvons supposer que UN est comme le soleil qui ne pourrait pas nous être manifesté s'il n'y avait pas les ténèbres, ou bien comme le jour, dont nous n'aurions pas conscience, s'il n'y avait pas la nuit pour nous permettre de faire la distinction. UN représente toujours la moitié d'une chose double, et toutes choses doivent êtres doubles en leur nature pour pouvoir se manifester. D'un autre côté, DEUX représente la dualité à laquelle nous venons de nous référer. C'est par UN et son unité opposée que les choses se manifestent à nous dans leur double nature, à la fois positive et négative. De plus, la manifestation de deux se fait à un troisième point. Nous dirons donc qu’UN cherche son autre moitié et que lorsque les deux s'assemblent ou entrent en relation, ils produisent une troisième condition qui est le résultat de leur union. Ce TROIS est le point de la manifestation, le symbole de la création parfaite.
L'univers, par exemple, comporte trois plans : physique, astral et divin. Tout comme l'homme, qui est triple : corps, esprit, âme. Nous pouvons choisir quelques exemples parmi l'infinité de cas existants : père, mère, enfant ; attraction, répulsion, équilibre ; positif, négatif et neutre. Dans le temps : passé, présent, avenir ; naissance, vie, mort. Dans les règnes : minéral, végétal, animal. Partout, et en toutes choses nous trouverons cette loi ultime.
Également avec toute mon amitié et mon affection, je t’embrasse.
Puisque vous décrivez la symbolique des nombres 7, 5, 3, je complète que celle-ci est utilisée dans la guématrie et l’isopséphie des Grecs et des Hébreux. Je cite donc un passage du Sepher Yetsirah :
« Par 32 voies merveilleuses de sagesse, Dieu a tracé et créé le monde par les trois sens de la racine SFR : le livre écrit, le nombre et le récit. 32 voies merveilleuses de sagesse : Les 10 Séphirotes et les 22 lettres de l’alphabet… 32 voies merveilleuses, les 22 lettres de l’alphabet et les 10 voyelles ».
Voici cher Philippe ma bien humble contribution aux splendides pensées que vous faites naître en nous.
Avec toute mon amitié.
J’apprécie énormément votre commentaire qui s’inspire d’un très bon modèle le Sepher Yetsirah qui a permis au travers des siècles à de nombreux chercheurs en symbolisme et spiritualité d’évoluer sur la Voie. À ceci, j’ajouterai le résumé de haut niveau de « Spiritualité et développement personnel » du Dr en Sciences Physiques Alain BOUDET, je cite:
« La spiritualité n'est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaitre l'existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C'est donc la découverte d'une autre dimension de nous-mêmes, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'à être développée par l'expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l'égo, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher prise. Des clés pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées ».
Avec toute mon amitié et bonne continuation dans vos écrits.
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