AVERTISSEMENTS
Le texte ci-dessous est totalement inspiré des différents livres de l’écrivain Robert Charroux édités dans les années 60 (voir bibliographie en fin de texte). L’auteur fut champion d’athlétisme, plongeur sous-marin, chercheur de trésors, globe-trotter, journaliste, archéologue, producteur à la R.T.F. (Le club de l’insolite). L’auteur fut porté par sa curiosité à explorer les domaines les plus divers de l’histoire et des activités des hommes, loin des sentiers battus de la science orthodoxe. Cependant, cet homme de grand talent, n’a pas toujours eu ni les bonnes sources ni les initiations adéquates. Les lecteurs avertis feront alors le tri entre la réalité et la fiction.
1 — PROLÉGOMONÈNES
Je ne sais pour quelle raison j’ai eu le « désir » d’entreprendre un essai sur l’origine des civilisations et leurs croyances. Aussi, comme tout généraliste béotien, éclairé mais non infaillible, j’énonce cette tentative de recherche comme un prologue à une démarche, d’abord personnelle, puis en chacun d’entre-nous, qui veut en découvrir plus en particulier. Que l’appétence les conduise, à ce que leur équilibre soit toujours remis en question. En ce qui me concerne, la modernité agit comme un dissolvant de la pensée symbolique. C’est pour cette manière, et pour ne pas me déstabiliser intellectuellement vis-à-vis de l’originalité, d’où en découle la perception spirituelle que je remonte à la source. La nature et l’espèce humaine constituent un livre des symboles, retraçant la trame des vérités et réalités premières. Des mythes, mystères et rîtes se mêlèrent en un ésotérisme, dont seule l’histoire peut en témoigner par ses écrits. Ceci n’est pas seulement l’interprétation du monde mais aussi, la conscience réflexive de ceux qui la partagent. En effet, cosmogonie = semence et cosmogénèse = formation, constituent un véritable regard intérieur de nos ancêtres, sur ce monde qu’ils pratiquaient. Ils mangeaient, parlaient avec les « dieux », instaurant ainsi le filigrane de leur conscience. À travers des milliers d’années, chaque continent, issu de la Pangée, a enfanté sa flore, sa faune et ses indigènes, de couleurs différentes. Ces intervalles de temps ou la terre émergeait ou disparaissait, s’appelaient cycles interdiluviens.
2 — NAISSANCE DES HUMANITÉS
La science officielle n’établit aucune date à l’apparition de l’homme sur la terre, ni en établit à la naissance des civilisations. En revanche, La science occulte, basée sur l’enseignement ésotérique, fait commencer le règne humain sur notre globe, il y a approximativement 320 millions d’années, avec la naissance d’une race mère de l’âge d’or : les Kabires (de Kab = ciel, qui vient du ciel en vaisseaux), de la terre sacrée impérissable. Elle dura 170 millions d’années. Puis vint celle des Hyperboréens (ainsi nommés, parce qu’ils vivent au-delà du point d’où souffle Borée) au sud et à l’ouest du pôle nord, d’une durée de103 millions d’années. L’Inde actuelle garde la trace de ce passé hyperboréen avec les Aryas et Sémites, Germains et Slaves. Elle est le raccourci de l’humanité.
Les hommes, de ces deux premières races blanches, n’étaient pas physiques mais constitués de matière plus subtile et transparente. Leurs terres ont toujours été regardées comme la terre, où l’homme est né, non à la civilisation, mais à la vie. L’individu, tel qu’il est aujourd’hui, est né, il y a 18 millions d’années, sur le continent lémurien, qui se situait dans le sud de l’actuel Océan Pacifique. Ses habitants, de race négroïde, perdureront 36 millions d’années. Il y eut un mélange des 2 races, qui donna la race « jaune ». Leurs descendants sont encore répandus en Polynésie, en Australie et en Afrique. De ce continent, la Lémurie, nous vinrent : les fondements du temple, le Paradis terrestre avec Adima et Éva, le serpent du désir, le grand esprit ou souffle irrésistible, l’Éternel ou vie, l’Éden ou la terre céleste, les symboles, les tabous, la fatalité, a providence, la volonté. Il vint également : le bien, le mal, l’éclosion des nombres, la langue des chiffres et des étoiles, la croix (le swastika), le tatouage, le baptême, le mécanisme de l’homme, l’origine des mystères avec ses grands initiés. Des sages formulèrent 7 commandements, dont 3 furent ensuite ajoutés par Moïse, pour son Sepher. Mais il reste encore 2 continents :
L’Atlantide, habitat de la quatrième race, de couleur « rouge », eut ses débuts il y a 8 millions d’années, dans la seconde fraction de l’Âge secondaire. Ils créèrent l’astrologie, la légende des esprits, la science magique, le mécanisme de la prière, la messe, le talisman, la musique religieuse, a communion, le premier temple. Le bonheur y a régné car il n’y avait pas de royauté quelconque, mais un conseil de mages appelés « Dieux » ou « grands initiés ». Selon leurs degrés initiatiques, ils occupaient telle ou telle fonction pour éclairer les appétits du peuple, des lumières de leur science. L’or et l’argent étaient employés dans leurs temples comme ornements, une, des 2 colonnes extérieures, était en or, l’autre en émeraude. L’édification du temple était pour le peuple une joie. En l’an 400.000 av JC., la décadence provoquée par la magie noire, divisa celui-ci. Un collège d’initiés de magie blanche, émigra et aborda les côtes de l’Égypte septentrionale (terre de Chémi) avec Osiris : « dieu-homme ». Les Atlantes furent bien accueillis par les noirs, descendants des géants lémuriens, et sous la conduite d’Osiris (Dieu rouge) bâtirent la pyramide de Gizeh et son sphinx, édifiés pour servir à la fois de Temple d’initiation et de conservatoire de l’immémoriale sagesse. Cette colonie Atlante restera en contact avec leur continent et la cité aux portes d’or, jusqu’à l’an 200.000 av. JC. Le continent européen montrait déjà son apparition. Vers l’an 80.000 av. J.C., un grand cataclysme bouleversa le globe terrestre engloutissant une portion principale du vaste continent Atlante. Il ne resta qu’une grande île : Poséïdonis (Atlantide de Platon) et le « Dieu Hermès ». Elle fut submergée en 9564 av. J.C. Cela marqua la fin des dynasties divines et l’œuvre, commencée avec Osiris, Isis, Horus, était terminée. Le collège des grands initiés émigra en Asie et se retira au Tibet où il réside encore actuellement (Lamas).
Ce fut alors, le début des dynasties dites humaines. Celle-ci commença par le règne de Ménès, le premier Pharaon en l’an 5.000 av. J.C. Une pierre sacrée de l’an 710 av. J.C., sous le règne du roi Shataka, conserve gravés les précieux textes, œuvre des aïeux, actuellement au British Muséum.
À partir de cette ère, des rivalités de toutes sortes prirent un certain essor, notamment le culte pour la femme, broyant l’homme social, l’entraînant dans la débauche. Des rénovateurs, « grands initiés », tentèrent d’y mettre de l’ordre. Bien que la faculté physiologique d’émettre des sons articulés est apparue il y a environ 800.000 ans av. J.C. sur l’ensemble de la planète vivait dans un univers symbolique, conditionné par les structures de son idiome. Ceci étant, les langues maternelles sont l’origine du clivage conscient/inconscient. L’écriture proprement dite n’existait pas, tout était oral, tatoué ou hiéroglyphique.
Donc, le premier grand rénovateur (6.700 av. J.C.) se nomma Rama = l’inspiré de la paix, le premier pape = Père des pères. Fils de druides et druide lui-même, il entreprit de remettre en pratique la légende d’Hermès et d’Osiris, les sages « Dieux » Atlante. Son nom se transforma en Hiram (celui qui construit), puis en Lam (agneau), aujourd’hui ses disciples « Lama ». Pour cela il rêva de construire le temple de l’humanité : chaque nation devait en être une pierre, chaque race un des triangles, et l’amour, le ciment. Quant à la science, elle devenait le sommet de cette nouvelle pyramide, le point DIEU = origine du mot sacré. Il créa les 2 colonnes symboliques, le triangle, le carré, le cercle, les étoiles à 12, 9, 7, 6, 5 branches, la trinité et l’hostie, représentant l’agneau de paix, la religion, le paradis, l’enfer, les tarots et leurs « lames », Noël (fête du gui), fut le symbole de la rénovation (solstice d’hiver). Il envahit l’Iran, traversa la Syrie, s’empara de Salem (Madras), ville du sud de l’Inde, parcoura l’Égypte. Partout, il prêchait l’alliance universelle = religion de la foi. Il se servit de son poème d’amour d’Iswara (futur Israël) et de Pacriti pape). Le ZEN-AVESTA relate sa marche de l’épopée (voix de l’entraînement) qui sut donner à tous les êtres la chaîne de l’amour. Et l’écriture me direz-vous ? Celle-ci était considérée comme chose sacrée. Les Sémites se tournant vers le Pôle Sud de leur origine de Borée, et se dirigeant vers l’Orient source de lumière, écrivirent de gauche à droite et se portèrent sur le monothéisme. Les Aryens commencèrent à écrire comme eux. Mais ils firent face au Nord, pays des ancêtres d’où le renversement de gauche à droite vers le soleil, source de vie terrestre, et adoptèrent le polythéisme. Le Sémitisme descend de Dieu à l’être, celui de l’Aryanisme, de l’être remonte à Dieu. Chacun, de ces deux courants, porte une conception opposée de la vie même. Nous pensons et agissons tour à tour sous l’empire de l’un et de l’autre par des MYSTÈRES ce qui est muet, MYTHES paroles véridiques, RITES ordonnancement.
Revenons à notre histoire :
Vinrent ensuite Krisna (3150 av. J.C.), fils d’un roi pasteur et sa trinité : Brahmâ (intelligence), Vishnou (sentiment), Siva (instinct) — Fo Hi (2950 av. J.C.) avait enfanté la Chine — Zoroastre (2450 av. J.C.) l’Iran et son culte de Mithra — Orphée (1580 av. J.C.) initiait la Grèce — Moïse (1560 av. J.C.), le futur peuple d’Israël. Puis Lao-Tseu (729 av. J.C.) philosophe et continuateur de Fo Hi — Bouddha (700 av. J.C.) le culte de l’intelligence — Sin-Mou (585 av. J.C.) créait le Shinto et fondait, au Japon, la dynastie des Mikado — Confucius en Chine (551 av. J.C.) avec ses proverbes — Mencius ou Mengzi (371-289 av. J.C.) également en Chine. Puis, Pythagore (525 av. J.C.) et son école — Odin (50 av. J.C.) de son vrai nom Frighe, fils de Fridulf, et son culte de Mithra en Scandinavie, et hélas le dernier, Jésus, pour la culture du cœur. En effet, il supprima l’initiation et la remplaça par la foi, en ceux qui ont vu (le miracle de Lazare). Il osa violer les secrets des mystères, et par cette hardiesse, il conquit le monde. Il fut alors mis au ban de la société qui voulait sa mort. Il se donna au monde par sa crucifixion, et devenait ainsi, l’étoile symbolique des 2 triangles enlacés, chantant par l’univers, l’involution de l’esprit générant l’évolution des êtres.
Les évangélistes, dans l’ordre, St Mathieu = l’histoire, St Marc = la mission, St Luc = la méditation, et St Jean = le principe, incarnant le Sphinx, exprimaient à la fois, l’ancienne et la nouvelle tradition, manifestaient la science dépouillée de ses voiles, relevé le Sphinx de son silence, et devenu à la voix de Jésus, le verbe de chair chantant à cœur joie l’éternelle vérité.
Les grands initiés Esséniens juifs en firent la clé de voûte de la religion chrétienne. D’un homme initié, en firent un « OSIRIS », un « DIEU ». Ils décidèrent, que St Jean le Baptiste était Osiris descendu au tombeau, St Jean l’Évangéliste, le superbe Horus enfanté par la sagesse d’Isis ou Jésus.
Sous la poussée des Chrétiens, Rome et sa barbarie tombèrent. Ces mêmes grands initiés avec des maçons (ouvriers constructeurs) initiés construisirent une ville = Byzance, où l’on a glorifié la sagesse. L’acacia symbolique eut les honneurs du lotus d’autrefois. Cependant, l’évêque de Rome avait pris le titre de « pape » et demandait la suprématie du cœur sur l’intelligence. Le concile de 378 approuva cette primauté, et St Augustin, évêque d’Hippone (354-430) acheva la rupture.
Une rivalité de force commença entre Byzance (les grands initiés) et Rome (le pape). Néanmoins, les grands initiés d’Égypte avant de mourir, et afin de conserver la tradition des pyramides en dépit de Rome, donnèrent celle-ci à des nomades (tsiganes) venus de l’Inde, vagabondant parmi les marécages du Nil. Ils les appelèrent les « Roms » (contraire de Ram) en leur donnant comme but : poursuivre le soleil, afin de voir où il se couche. Ces bohémiens acceptèrent ce dépôt, et leurs gitanes prédirent l’avenir.
Des initiés maçons du pays de Saba (Arabie antique) qui, édifièrent la Kaaba, initièrent peu à peu Mahomet aux mystères de la connaissance Atlante. Celui-ci, ressuscita l’Éternel de Moïse, en devenant « ALLAH » le seigneur du jour, le Maître des armées. Il ordonna de combattre Rome et de l’anéantir. Il n’avait pas tort, car des Papes tels Jean X, XI, XIII, célébraient l’apothéose du vice à Rome. Le moine Grégoire VII, devenu Pape, institua l’abstinence ou le célibat.
Ce furent encore des initiés maçons qui ressuscitèrent le Sphinx dans des cathédrales gothiques (représentation du triangle de la pyramide). Paris représente l’alchimie, Chartres musique et géométrie, Troyes et le nombre d’Or, Strasbourg l’ignorance, Reims le sacre, Nuremberg les vices, mais St Denis a été à la fois la première, et le modèle des autres de par le monde. Pendant ce temps-là, des initiés maçons s’en allaient en Orient approfondir la lumière, aux sources même de la connaissance… Ce furent les Templiers. Ceux qui échappèrent à la vindicte ou au massacre en France, trouvèrent refuge dans de nombreux couvents, affiliés aux mystères des maçons constructeurs : les Bénédictins, dont St Benoît de Nursie (480-547) en fut l’inventeur. Et la franche maçonnerie, que devient-elle dans tout cela ? D’abord, elle fut pénétrée par une synthèse de Christian Rosenkreuz (1378-1484) la confrérie « des Rose-Croix », fils du Sphinx, ayant le Phénix comme symbole, et ses étoiles à 7 et 12 branches. Puis la Renaissance avec son protestantisme, espérant que la papauté se ressaisirait. Peine perdue. Un homme cependant, résolut de purifier le monde. Cet homme est un égyptologue de Londres, disciple des alchimistes, Elias Ashmole (1617-1692) « maçon accepté » le 20 octobre 1646 à Warrington dans le Lancashire. Il prépara la fusion des Rose-Croix et des initiés maçons dans le pur reflet des mystères Atlantes ; moyen et non un but, d’évoluer le peuple, et de le pénétrer à la fois d’amour, d’espérance et de vérité. Ainsi, ouvrier, kabbaliste, templier, hermétiste, alchimiste, tous ces noms reflétaient l’Antiquité. Il reprit la légende d’Hiram et en composa une rédaction nouvelle, c’est-à-dire : soldat de la lumière et de justice. Je passe sur les détails. Les chevaliers Rose-Croix étaient nés avec pour devise : Jésus de Nazareth, roi de Jérusalem. Hélas il ne vit pas le couronnement de son œuvre, qui fut réalisé le 24 Juin 1717 à Londres, dans une auberge de Charles Street. De cette nuit historique, sortit la franc-maçonnerie moderne importée en France à Dunkerque en 1721, appelée : « Grande Loge Française », au R.E.A.A. d’où, en sortirent la révolution de 1789, et toutes les obédiences actuelles. Divers courants s’y mêlèrent, tel celui de Martinez de Pasqually (ordre des Élus-Cohens), Cagliostro (l’illuminisme). Cependant, un illustre initié, Jean-Baptiste Willermoz, créait le R.E.R. (Christianisme ésotérique), approuvé au Convent de Wilhelmsbad (Allemagne) en 1782. Quant est-il aujourd’hui ?
Justement, ne dit-on pas en maçonnerie : petits et grands mystères initiatiques, que le cercle, carré, triangle, pentagramme, hexagramme viennent des mythes, que la maîtrise du temps est maintenue par les rites. N’oublions pas que cette trilogie est associée au sacré transcendant à la condition humaine, mais pas à l’univers. Dans les vers dorés de Pythagore 14 ans environ étaient nécessaires, entre la purification et perfection, pour prétendre être en harmonie avec l’univers. Pour cela, soixante et onze VERS, d’une Essence et forme de poésie. Également les KINGS chinois, (livres sacrés), dont le CHE-KING, contient un recueil d’odes et de chansons en rimes depuis plus de 4.000 ans. Le TAO TE KING (vérité, vie, modèle) de LAO-TZEU antérieurement à Pythagore (dont le nom signifie : celui qui conduit la Pythie (prêtresse). C’est-à-dire l’inspirateur de ses oracles rendus à Apollon hyperboréen dans le temple de Delphes, l’eumolpée (mots saints) des VEDAS et des Puranas ou poésie (science divine) était le discours des dieux. Celui-ci, se donnait à lui-même le nom de Ponya-Boumi (terre des vertus). Les antiques Aryas se réunissaient dans les sanctuaires, L’AIRYANA-VAEIA. Autrement dit, ils célébraient leurs cultes par des feux et chants écrits en idiome Bali antérieur au Sanskrit. Quatre livres originels en sanskrit : les VEDAS (connaissance, sapience), les BRAHMANAS (traités liturgiques), les ARANYAKAS (traité de la forêt) ; les UPANISHADS (textes mystiques et philosophiques) nous révèlent le but pratique et utilitaire pour la célébration des sacrifices, testament des antiques ARYAS, eux-mêmes issus du continent Hyperboréen.
Des récits ont retracé ces changements, apparitions, disparitions, participaient à un langage, composé de symboles, concrétisant des valeurs morales, sociales, spirituelles ou des vérités premières de l’être et de son environnement. Ce discours n’était pas arbitraire, comme l’est celui des doctrines modernes marquées par le dualisme, messianisme et l’esprit de système. C’est ainsi que le logos éroda peu à peu le mytho. Retrouver le sens et la saveur de ces archétypes sont donc une nécessité vitale, comme cela l’est pour les saumons remontant la rivière d’où ils sont nés. Maintenant, si je résume l’idiome des dieux ou l’âme de l’univers = symboles lunaires ou solaires, tout en étant controversés par des initiés dans leur pratique, était dans ces temps de dynasties humaines, offert à leurs aïeux avec douleurs et brutalités. Des femmes visionnaires prophétisaient sous les arbres et commandaient des prêtres. Sans discontinuer, ceux-ci chantaient face aux menhirs ou dolmens ensanglantés. La distinction entre les mystères, et le culte populaire, existait, mais avait grand peine à s’imposer vraiment. Le RISHI (sage ou initié) transmis à son tour cette tradition. Voilà donc le peuple Aryen lancé dans sa carrière conquérante et civilisatrice, le long de l’Indus et du Gange. Le poète védique est le chef de famille, à la fois prêtre et roi du sacrifice. Ses hymnes ont un profond naturalisme se mêlant à un spiritualisme transcendant. Krisna expliquait à ses disciples sa doctrine par la contemplation intérieure. Pour cette ère, des castes existèrent, mais sans rigueur, sans barrière absolue. Quant à la langue de Moïse, de son premier nom Hosarsiph, est entièrement perdue depuis plus de 2500 ans. L’hébreu renfermé dans le SEPHER, est le pur idiome des antiques Égyptiens. Hélas Esdras se servit pour le transcrire, de l’alphabet Assyrien (l’Araméen). Or, cette écriture est inhabile à faire ressentir l’art sacerdotal Égyptien , constitué de façon à présenter trois sens. C’est pourquoi, nulle espèce de mot à mot ne peut rendre la pensée originelle de Moïse ; à savoir : de parlant (clair et simple), de signifiant (symbolique et figurée), le cachant (sacré ou hiéroglyphique ).
Je m’arrête là, à vous de continuer le chemin tracé, car le monde est absurde pour celui qui ne pense que par blanc /noir, bien/mal, vrai/faux etc… Notre cycle qui remonte à 5.000 ans connaît un affrontement entre sémitisme et aryanisme sur trois choses primitivement contemporaines, à savoir : dieu, la lumière et la liberté.Malgré la différence des noms, il y a une identité des symboles, prouvant que les différentes doctrines théogoniques et cosmogoniques de l’Antiquité proviennent de la même source. La tradition est une, et toutes les traditions secondaires s’y rattachent. D’après les écrivains antiques, tout tend à démontrer qu’Égyptiens et Incas sont fils d’Atlantide, et que la Tradition a raison. L’Inde est aujourd’hui, représentative de toute l’humanité. Osiris a vécu sur terre parmi les hommes. Primitivement la nature et « Dieu », ne furent connus que sous la forme de signes et d’emblèmes voilés, sous des symboles, comme moyen mnémotechnique. La légende a donc un sens théologique, cosmogonique, astronomique, historique, etc… néo initiatique conféré. Les plus grands obstacles au bonheur de l’être, ce sont ses passions ou désirs lubriques. Elles produisent, si elles sont mal dirigées, que de mauvais effets. Disons qu’elles sont données pour être les aides de la raison ; il faut qu’elles soient ses servantes, et non pas ses maîtresses, pour en modérer la fougue. Quoi qu’il en soit, le mythe structure, et structurera toujours le logos, tel est le mystère. Il n’est pas surprenant, que les liturgies actuelles suivent le déroulement du cycle Osirien basé sur la mort et la résurrection. La civilisation moderne a tout juste enseigné l’art de s’étourdir, en biffant d’un trait de plume toute la sagesse antique. Le désir animalier est tenace, l’homme moderne devient son hochet. Épris de l’impossible symbole « fric » et aveuglé par lui, il transforme l’or en plomb. L’école et son enseignement stupide, l’Église et son manque de foi, la franc-maçonnerie esclave de la politique, ne savent pas encore dompter le serpent du désir.
Pourrait-on enfin, concentrer toutes nos espérances sur l’enfant ; car il est la truelle de chair qui cimente le passé à l’avenir. Il est l’image du triangle, le point de départ, symbole vivant de l’immortalité, en lui nous ressuscitons. Alors, les peuples seront à nouveau guidés par des initiés, afin de réaliser la pyramide humaine, splendide communion du corps, de l’âme, et de l’esprit. La terre à nouveau vibrera d’un grand souffle salvateur.
C’est la copie d’Esdras qui a servi de base aux Évangiles et Coran après la mort de Jésus. Alors, est-ce parce qu’il y eut un mauvais chef d’orchestre pour une œuvre, que l’on ne doit plus ou pas aimer la musique.
L’Humaniste Cherchant
VOS COMMENTAIRES
J’ai beaucoup apprécié ton travail sérieux sur l’histoire partielle de notre Terre. Il semble exact qu’à plusieurs reprises, dans l’histoire de la Terre, un supercontinent, appelé la Pangée et rassemblant tous les continents, s’est formé, puis fragmenté. Par ses conséquences géologiques et météorologiques ce phénomène, apparemment cyclique, a orienté l’évolution des êtres vivants. La fragmentation de la Pangée a été l’événement dominant de l’histoire géologique récente de la Terre. Il y a près de 200 millions d’années, la chaleur accumulée sous le supercontinent l’a fracturé ; certains des rifts sont devenus des océans. L’agrandissement de ces océans peu profonds, aux dépens de l’ancien super océan qui entourait la Pangée, a élevé le niveau de la mer, qui a submergé en partie les continents. Cette élévation du niveau des océans fut maximale il y a 80 millions d’années ; puis les océans ont vieilli et se sont enfoncés, et le niveau a baissé, pour donner la géographie actuelle de la Terre.
La Pangée n’est que le dernier en date d’une série de supercontinents qui se sont alternativement fragmentés et reformés au cours des 2600 derniers millions d’années. Ce cycle des supercontinents serait à la base des évolutions géologique, climatique, biologique et bien entendu humaine ou approchante. À partir ce fait, Il semblerait qu’il y ait eu d’autres humanités avant la nôtre. Nous serions la cinquième, la quatrième serait l’Atlantide, la troisième la Lémurie ou terre de Mu. Pour les deux premières, nous n’avons aucune source sérieuse.
Bien amicalement à Toi.
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