Bienvenue à tous sur ce site, qui essaie de présenter quelques thèmes axés sur une approche favorable aux amateurs de risques intellectuels, aux chercheurs d'attitudes inédites, aux expérimentateurs d'existence, aux convaincus des lois universelles qui cherchent à comprendre et à harmoniser les forces antagonistes mais complémentaires du positif (yang) et du négatif (yin). Par exemple, à tirer la quintessence possible des dualités actuelles de notre civilisation telles que : physique et métaphysique, religion et philosophie mystique? Dans ce dessein, nous souhaitons nous ressourcer, entre autres, aux origines premières de cette philosophie mystique, c'est-à -dire la Grèce Antique. Le dialogue, notamment socratique, donne en quelque sorte l'essence de la philosophie : cette recherche commune où le maître forme l'élève, mais tout aussi bien est formé par lui, entreprise de mise en question si radicale que l'interlocuteur est dérangé dans ses habitudes comme par un taon, remué, inquiété, et renvoyé à son origine ontologique et métaphysique. Derrière l'aporie, déploiement d'un problème sans solution, se développe peu à peu non seulement l'ironie mais encore l'amour. Comme la philosophie et comme l'amour, le dialogue est une réalité dialectique et médiatrice, faite de mouvement et manque, visant l'être et la plénitude.
Ainsi la structure dialoguée de la philosophie à sa naissance révèle en même temps son contenu et son sens métaphysique, tels qu'ils sont interprétés par le platonisme. L'amour (dans le plus dialogue), comme la philosophie à laquelle il introduit, est les pressentiment du désir d'être et d'éternité qui définit la condition humaine dans son ambivalence, à la fois «corporelle» et «spirituelle».
Dans ce qui est écrit, rien n'est jamais affirmatif, on laisse au lecteur la possibilité d'explorer d'autres champs de conscience. Il n'y a pas de vérité absolue, elle fluctue avec le temps, au fil des évolutions de la compréhension planétaire. En 1600 Giordano Bruno, sur ordre du Pape Clément VIII, finissait sa vie sur un bûcher, parce qu'il avait osé affirmer que la Terre était ronde. Ce qui présentait un cataclysme dans les croyances et la foi d'alors. Aujourd'hui, nous sommes dans la théorie où l'univers n'aurait jamais eu de commencement et n'aura probablement jamais de fin. Ce sera notre premier exposé.